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WORD CSW69

 CSW c’est quoi ?

La Commission de la condition de la femme des Nations
Unies (CSW) est le principal organe intergouvernemental
mondial dédié exclusivement à la promotion de l’égalité des
sexes et de l'autonomisation des femmes. La CSW est une
commission fonctionnelle du Conseil économique et social
des Nations Unies (ECOSOC) créée par la résolution 11(II) du
Conseil du 21 juin 1946.
La Commission de la condition de la femme joue un rôle
important dans la promotion des droits des femmes. Elle
reflète la réalité vécue par les femmes dans le monde entier
et contribue à l'établissement des normes mondiales relatives
à l'égalité des sexes et à l'autonomisation des femmes et des
filles.
 CSW 69/Beijing+30 (2025)

L'objectif principal de la soixante-neuvième session sera l'examen et
l'évaluation de la mise en œuvre de la Déclaration et du Programme
d'action de Pékin et des résultats de la 23e session extraordinaire de
l'Assemblée générale. L'examen comprendra une évaluation des défis
actuels qui affectent la mise en œuvre du Programme d'action et la
réalisation de l'égalité des sexes et de l'autonomisation des femmes et
sa contribution à la pleine réalisation du Programme de
développement durable à l'horizon 2030.

Genit Care Africa n’est pas en reste de ce grand évènement mondial.
L’association participera à sa manière à ce plus grand rassemblement
pour l’Egalite des sexes. Suivez nous…
https://www.unwomen.org/en/how-we-work/commission-on-the-status-of-women/csw69-2025

https://forum.generationequality.org/fr

Soutenance sur le thème:EFFET CUMULE DU FINANCEMENT ET DU RENFORCEMENT DE COMPETENCES DES ASSOCIATIONS LOCALES SUR LE DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE DURABLE : Cas de l’Association GENIT CARE AFRICA au Burkina Faso présenté par Ken Stephane WAONGO

LA SORTIE DES MENTORE(E)S

COMPTE RENDU DE LA 1ÈRE COHORTE DU PROGRAMME DE MENTORING DE GENIT CARE AFRICA

Introduction

Le programme de mentoring de GENIT CARE AFRICA a offert une opportunité unique à onze jeunes de bénéficier d’un accompagnement intensif sur une durée de cinq mois. Ce programme visait à renforcer les capacités personnelles et professionnelles des participant(e)s en leur transmettant des outils essentiels pour leur développement. À travers des formations adaptées et un suivi de proximité assuré par des mentors expérimenté(e)s, il a permis aux mentoré(e)s d’acquérir des connaissances/compétences dans des domaines variés. L’accent a été mis sur le développement du leadership, l’amélioration de la communication, la gestion efficace du temps, la maîtrise des compétences professionnelles, la gestion des conflits et l’éducation financière.

Le programme a été conçu comme un espace d’échange et d’apprentissage, où chaque mentoré(e) a pu bénéficier de conseils personnalisés et d’un accompagnement structuré. L’approche adoptée a permis non seulement d’améliorer les connaissances des participants, mais aussi de leur donner les moyens concrets d’appliquer ces acquis dans leurs projets et leur vie professionnelle.

1.     Déroulement du Programme

La formation s’est appuyée sur un ensemble de modules conçus pour répondre aux besoins des mentoré(e)s. Ceux/celles-ci ont été encadré(e)s par des mentors expérimenté(e)s qui ont su transmettre leurs savoirs de manière dynamique et interactive. L’apprentissage s’est fait à travers des sessions théoriques, des études de cas, des échanges entre participant(e)s et des mises en situation pratique. Les mentorés ont ainsi été exposés à des enseignements qui leur ont permis d’acquérir une meilleure compréhension des réalités professionnelles et entrepreneuriales.

En plus des formations, le programme a favorisé des interactions continues entre mentoré(e)s et mentors. Ces échanges ont permis d’approfondir certains concepts, de répondre aux préoccupations spécifiques de chaque participant et de fournir des recommandations adaptées à leurs projets respectifs. L’un des aspects les plus marquants de cette formation a été la capacité des mentors à partager leurs expériences, offrant ainsi des exemples concrets qui ont facilité l’apprentissage et la mise en pratique des compétences acquises.

2.     Résultats et Impact

Onze jeunes mentoré(e)s dont quatre (04) garçons et sept (07) filles ont pu suivre le programme de bout en bout avec le développement de onze idées de projet.  Le programme a eu un impact significatif sur les participants, tant sur le plan personnel que professionnel. Grâce aux formations et aux conseils reçus, plusieurs mentoré(e)s ont affirmé avoir gagné en confiance en eux et en assurance dans leurs prises de décision. La capacité à mieux organiser leur temps, à structurer leurs idées et à gérer efficacement leurs ressources a été renforcée. De nombreux participants ont également développé des compétences en communication, leur permettant d’exprimer leurs idées de manière plus claire et convaincante.

En termes de gestion de projet, plusieurs mentoré(e)s ont réussi à structurer leur idée et à la transformer en projet concret. Certains ont pu identifier les étapes essentielles à suivre pour passer de la conception à la mise en œuvre, tandis que d’autres ont acquis une meilleure compréhension des enjeux financiers et organisationnels liés à leur initiative. L’encadrement reçu a permis à plusieurs mentorés d’avoir une vision plus claire et réaliste de leur projet, en tenant compte des opportunités et des défis qui les attendent.

3.     Défis Rencontrés

Malgré le succès du programme, plusieurs défis ont été identifiés au cours de ces cinq mois. L’un des principaux obstacles a été la disponibilité des mentoré(e)s et des mentors. En raison de leurs engagements professionnels et académiques, certains participants ont eu des difficultés à suivre toutes les sessions, ce qui a parfois limité leur progression.

Le besoin d’un accompagnement plus individualisé a également été évoqué. Certains mentoré(e)s auraient souhaité un suivi encore plus rapproché, avec des sessions de coaching personnalisées pour répondre de manière plus précise à leurs besoins spécifiques. L’organisation des sessions exclusivement en ligne a aussi été un point de difficulté pour certains participants. L’interaction virtuelle, bien qu’efficace, n’a pas toujours permis de créer une immersion totale dans l’apprentissage. Plusieurs mentoré(e)s ont exprimé le souhait d’avoir des rencontres en présentiel pour renforcer les échanges et permettre une meilleure assimilation des contenus.

4.     Recommandations pour les Prochaines Éditions

Afin d’améliorer le programme et d’optimiser son impact, plusieurs recommandations ont été formulées :

  • l’organisation de rencontres physiques pour permettre des interactions plus fluides et renforcer l’engagement des participants. Le mentorat individuel pourrait être davantage structuré, en attribuant un mentor référent à chaque mentoré pour assurer un suivi plus personnalisé et efficace ;
  • l’introduction d’opportunités de mise en situation réelle, comme des stages ou des visites d’entreprises, afin que les mentoré(e) puissent appliquer concrètement les enseignements reçus ;
  • l’adaptation des horaires du programme aux disponibilités des participant(e)s pourrait aussi être envisagée, en planifiant les sessions à des moments plus propices pour assurer une participation optimale ;
  • un appui financier pour permettre l’organisation de la cérémonie de clôture ;
  • un accompagnement pour la recherche de financement des onze idées de projets des mentoré(e)s.

5.     Différents sondages effectués

Les différents sondages effectués concernent principalement l’engagement futur des mentoré(e)s avec GENIT CARE AFRICA et l’impact des modules enseignés au cours du programme.

5.1.Engagement futur avec GENIT CARE AFRICA

L’un des sondages visait à savoir si les mentorés souhaitent continuer à être impliqués avec GENIT CARE AFRICA après la formation. Plusieurs options ont été proposées, parmi lesquelles :

  • Devenir mentor pour accompagner de futurs participants et partager l’expérience acquise.
  • Participer à d’autres formations afin de continuer à développer leurs compétences.
  • Faire partie de l’équipe de GENIT CARE AFRICA en contribuant activement à l’organisation des prochaines éditions du programme.

Les résultats montrent que de nombreux mentorés expriment un intérêt fort pour rester impliqué(e)s, que ce soit en tant que mentors ou en poursuivant leur apprentissage à travers d’autres formations.

5.2.Modules les plus marquants et raisons

Un autre sondage a porté sur les modules qui ont le plus marqué les mentorés et les raisons de leur choix. Les modules les plus plébiscités incluent :

  • Leadership et management, car il a permis aux participant(e)s d’acquérir des compétences en gestion d’équipe et en prise de décision.
  • Communication efficace, qui a aidé les mentorés(e) à mieux structurer leurs idées et à améliorer leurs interactions professionnelles et personnelles.
  • Gestion du temps et organisation, jugé essentiel pour optimiser la productivité et mieux gérer les priorités.
  • Éducation financière, qui a apporté une meilleure compréhension des finances personnelles et de la gestion budgétaire pour les projets.
  • Gestion des conflits, qui a permis d’acquérir des techniques pour résoudre les tensions de manière constructive.

Ces modules ont été appréciés pour leur aspect pratique et leur impact direct sur la vie des mentorés, aussi bien dans leur parcours professionnel que dans la gestion de leurs projets personnels.

Conclusion

La 1ère cohorte du programme de mentoring de GENIT CARE AFRICA a été une expérience enrichissante et transformatrice pour les mentoré(e)s. À travers un encadrement de qualité, des formations adaptées et des échanges dynamiques, les participant(e)s ont pu acquérir des connaissances/compétences qui leur permettront de mieux affronter les défis de leur parcours professionnel et entrepreneurial.

Les témoignages recueillis montrent un réel impact du programme sur les mentoré(e)s, tant en termes d’acquisition de connaissances que de motivation à poursuivre leurs ambitions. Si des défis ont été identifiés, ils offrent aussi des pistes d’amélioration pour les éditions futures, afin de rendre ce programme encore plus efficace et accessible.

                                                                                  OUAGADOUGOU, le 24 Février 2025

Thomas Marie Lionel MANLY

Le rapporteur

CONFERENCE SUR LA FISTULE OBSTETRICALE A L’USTA

L’association des élèves en médecine de l’Université St Tomas D’Aquin (USTA) de Ouagadougou a tenu la 6e édition de leur « MEDDAYS » cette année du 08 au 09 Février 2025 au sein de leur établissement, avec pour thème « les défis de la médecine de demain : préparer les médecins du future ». A cet effet une conférence dont le thème a porté sur la fistule obstétricale a été organisée. L’invitée d’honneur, Docteur Josiane OUEDRAOGO, gynécologue obstétricienne, experte en santé reproductive et fondatrice de l’Association humanitaire Genit Care Africa, avait la charge de partager ses expériences avec les étudiants.

 Prévue pour quinze heures (15h), la conférence a réellement débuté à 15 H 45 minutes.

  Prenant la parole la modératrice a d’abord situé le contexte dans lequel cette conférence se tenait puis elle a présenté la conférencière non moins connue du milieu.

          En introduction, le Dr Josiane a défini la fistule obstétricale comme étant une communication entre le vagin et la vessie et/ou le rectum, laissant couler les urines et/ou les matières fécales dans le vagin, cette communication ayant lieux au décours d’un travail d’accouchement difficile, sans une prise en charge rapide et qualifiée. Après quelques généralités sur l’épidémiologie mondiale et au Burkina en particulier, la conférencière a donné les étiologies et les différentes formes de fistules. On retiendra qu’il existe donc plusieurs formes anatomiques tels que : la fistule vésico vaginale, la fistule utéro vaginale, la fistule recto vaginale …

Parmi les facteurs favorisant la fistule, on retiendra la primarité chez les femmes, de petite taille, malnutries, les grossesses précoces, l’utilisation de matériel tel que les forceps, les pratiques traditionnelles néfastes, lors des césariennes, mais la principale cause est le travail prolongé sans prise en charge adéquate et rapide dans une formation sanitaire.

Quant aux conséquences la conférencière a insisté sur le fait que la fistule est grave et provoque donc un isolement de la femme avec des conséquences physiques, psychologiques, morales et sociales graves, la femme étant démunie des moyens financiers. La conférencière a partagé son expérience en décrivant plusieurs cas en exemples lorsqu’elle exerçait en campagne notamment à FADA. Elle a enfin terminé par la prise en charge qui du reste est possible car la fistule se traite et se guérie. Le meilleur moyen étant l’intervention chirurgicale quoi que difficile mais donnant de bons résultats.

    Une série de questionnaire a été posée par les étudiants édifiés à laquelle la conférencière a bien voulu apporter les réponses adéquates. C’est dans une ambiance fraternelle et enthousiaste que la conférence a pris fin aux environs de 17 h 30 mn par un mot de remerciement du porte-parole des étudiants.

      Il faut noter la participation remarquable et active de la junte féminine. Une photo de famille a été prise à la fin de la conférence suivie de la remise symbolique d’un chèque par la conférencière qui était accompagnée d’un attaché de santé en chirurgie.

Etaient présents à cette conférence : Cf. liste de présence en annexe.

NB : La conférence a connu la participation de 33 personnes.

 

                                                                                                            OUAGADOUGOU, le 09 Février 2025

                                                                                                                                

Karfa ZONOU  

Le rapporteur

RETOUR SUR 2024 / Avec 2AS

Le gouvernement fait déjà beaucoup d’efforts pour la lutte contre le cancer au BF. La société civile a emboite le pas avec la COBUCAN, les sociétés savantes et c’est sous le thème « dépistage précoce, guérison possible que Mme Clémentine Minougou Nacoulma a exhorté tout le monde a mettre la main dans la poche pour soutenir le diagnostic précoce et donner des chances de guérison quand on connait l’extrême pauvreté des femmes. Il s’est agit d  »un PLAIDOYER INTEGRANT JUSTICE SOCIALE ET DROITS HUMAINS AFIN DE REDUIRE LA PAUVRETE DES FEMMES ET DES FILLES AU BURKINA FASO car si les femmes sont malades, elles seront encore plus pauvres or la sante est un droit (les familles seront d’avantage pauvres, les femmes étant le pilier des familles).

RETOUR SUR 2024 / 16 jours d’activisme contre les VBG avec Marie Stop International, Christian AID et L’Office de Développement des Eglises Evangéliques (ODE) avec appui technique de 2AS

Thème mondial : « Riposter et se reconstruire après les violences ». Sortir de la violence est notre responsabilité collective !

 

Thème au Burkina Faso :  Lutte contre les violences basées sur le genre dans le contexte de crises sécuritaires et humanitaires : « ROLE ET PLACE DES HOMMES »

 

Sous thème : « Accroitre les connaissances pour avoir une attitude positive, des intentions positives afin de mener des actions positives pour des résultats positifs dans la communauté»

 

Le Comité permanent inter-organisations définit la violence basée sur le genre comme tous les actes infligés à une personne contre son gré et fondée sur les différences sociales (genre) entre hommes et femmes.

Sont concernés tous les actes causant un préjudice ou des souffrances physiques, psychologiques ou sexuelles et d’autres privations de liberté, que ce soit dans la sphère publique ou dans la sphère privée.

La VBG constitue une violation des droits fondamentaux de l’être humain :

  • à la vie, la liberté et la sécurité de la personne
  • d’être préservé de la torture ou de tout traitement cruel, inhumain ou dégradant
  • à la liberté de mouvement, d’opinion, d’expression et d’association
  • de se marier volontairement et plein consentant, le droit d’avoir des droits égaux lors du mariage et lors de sa dissolution
  • à l’égalité, dont une protection égale dans la loi, même en période de guerre
  • à la dignité humaine et l’intégrité physique
  • être libre de toutes formes de discrimination
  • à l’égalité dans la famille de jouir du meilleur état de santé physique et mentale susceptible d’être atteint

 Les VBG peuvent avoir des conséquences sur la santé, le psychosocial et le physique de la victime.

Genit Care Africa (GCA) a pour mission de stimuler le militantisme, l’implication et l’engagement de tous et toutes en faveur des droits sexuels et reproductifs. En rappel, la première édition avait connu la participation de Mme l’ambassadrice des Etats Unis.  Ainsi donc pour la deuxième année consécutive, GCA et l’ensemble des partenaires voudraient célébrer les 16 jours d’activisme sous le thème «Accroitre les connaissances pour avoir une attitude positive, des intentions positives afin de mener des actions positives pour des résultats positifs dans la communauté».

La prévention et la réponse à la VBG nécessitent une approche concertée, interinstitutionnelles et fondée sur la communauté. C’est à ce titre que Christian AID, ODE et M ont apporté leur appui pour la réalisation de ces activités.

Ce rapport relate les six activités qui étaient prévues à savoir :

féminins/masculins des IST/VIH, prenant en compte des violences basées sur le genre comme solution pour accélérer la réduction de morbi mortalité par une stratégie de mobilisation communautaire positive dans un contexte de défis sécuritaires ». 

Nous sommes partis de la plus petite cellule sociale qu’est la famille pour sensibiliser les enfants comme pour dire que la violence commence dans la famille, puis en milieu semi urbain scolaire/communautaire et enfin dans le milieu des médias pour rendre accessible ce paquet de soins alliant prévention primaire et secondaire, le tout dans une ambiance de positivité comme stratégie de résilience a l’adversité. Nous avons touché plus de 100 000 en incluant les plateformes numériques. La presse en ligne a été d’un grand apport pour faire connaitre l’engagement de nos organisations et celles de nos partenaires dans le domaine de la lutte contre les violences basées sur le genre. Les repas communautaires ont renforcé « La loi de paix intérieure de Genit Care Africa » qui est un renforcement de la cohésion sociale par une sensibilisation des femmes et des jeunes, dans un cadre de concertation basé sur une confiance mutuelle entre les jeunes/les femmes et GCA à travers un projet appelé « Manger ensemble, grandir ensemble ». Il s’agit d’une sorte de repas communautaire où un nouveau contrat social de consolidation de la paix, de la cohésion sociale et de la réconciliation nationale est négocié. C’est une sorte de plaidoyer pour un environnement pacifique et à terme, nous renforcerons les capacités de femmes et des enfants de la rue sur la paix et ceux-ci se déploieront sur les sites de jeunes générations pour une éducation de milliers d’autres Burkinabè pour une paix durable.

REMERCIEMENTS

Nous tenons a remercier toutes celles et tous ceux  ceux qui nous ont apporte  leur appui techniques et financiers particulièrement :

  • le Dr Coulibaly O. Mireille, directrice régionale de la sante du plateau central, patronne de la campagne ;
  • le Président de la délégation spéciale de la commune de Dapelgo ;
  • le Directeur du lycée provincial de Dapelgo ;
  • l ONG Christian Aid;
  • l’Office de Développement des Eglises Evangéliques ;
  • l’ONG Marie Stop International;
  • l’équipe d appui des sages femmes ;
  • l’équipe du CSPS de Dapelgo ;
  • l’équipe des encadreurs des enfants de la rue ;
  • Kady Traore et son équipe ;
  • l’équipe des médias ;
  • et l’ensemble des populations qui ont adhérés à la campagne.