Thème mondial : « Riposter et se reconstruire après les violences ». Sortir de la violence est notre responsabilité collective !
Thème au Burkina Faso : Lutte contre les violences basées sur le genre dans le contexte de crises sécuritaires et humanitaires : « ROLE ET PLACE DES HOMMES »
Sous thème : « Accroitre les connaissances pour avoir une attitude positive, des intentions positives afin de mener des actions positives pour des résultats positifs dans la communauté»
Le Comité permanent inter-organisations définit la violence basée sur le genre comme tous les actes infligés à une personne contre son gré et fondée sur les différences sociales (genre) entre hommes et femmes.
Sont concernés tous les actes causant un préjudice ou des souffrances physiques, psychologiques ou sexuelles et d’autres privations de liberté, que ce soit dans la sphère publique ou dans la sphère privée.
La VBG constitue une violation des droits fondamentaux de l’être humain :
- à la vie, la liberté et la sécurité de la personne
- d’être préservé de la torture ou de tout traitement cruel, inhumain ou dégradant
- à la liberté de mouvement, d’opinion, d’expression et d’association
- de se marier volontairement et plein consentant, le droit d’avoir des droits égaux lors du mariage et lors de sa dissolution
- à l’égalité, dont une protection égale dans la loi, même en période de guerre
- à la dignité humaine et l’intégrité physique
- être libre de toutes formes de discrimination
- à l’égalité dans la famille de jouir du meilleur état de santé physique et mentale susceptible d’être atteint
Les VBG peuvent avoir des conséquences sur la santé, le psychosocial et le physique de la victime.
Genit Care Africa (GCA) a pour mission de stimuler le militantisme, l’implication et l’engagement de tous et toutes en faveur des droits sexuels et reproductifs. En rappel, la première édition avait connu la participation de Mme l’ambassadrice des Etats Unis. Ainsi donc pour la deuxième année consécutive, GCA et l’ensemble des partenaires voudraient célébrer les 16 jours d’activisme sous le thème «Accroitre les connaissances pour avoir une attitude positive, des intentions positives afin de mener des actions positives pour des résultats positifs dans la communauté».
La prévention et la réponse à la VBG nécessitent une approche concertée, interinstitutionnelles et fondée sur la communauté. C’est à ce titre que Christian AID, ODE et M ont apporté leur appui pour la réalisation de ces activités.
Ce rapport relate les six activités qui étaient prévues à savoir :
féminins/masculins des IST/VIH, prenant en compte des violences basées sur le genre comme solution pour accélérer la réduction de morbi mortalité par une stratégie de mobilisation communautaire positive dans un contexte de défis sécuritaires ».
Nous sommes partis de la plus petite cellule sociale qu’est la famille pour sensibiliser les enfants comme pour dire que la violence commence dans la famille, puis en milieu semi urbain scolaire/communautaire et enfin dans le milieu des médias pour rendre accessible ce paquet de soins alliant prévention primaire et secondaire, le tout dans une ambiance de positivité comme stratégie de résilience a l’adversité. Nous avons touché plus de 100 000 en incluant les plateformes numériques. La presse en ligne a été d’un grand apport pour faire connaitre l’engagement de nos organisations et celles de nos partenaires dans le domaine de la lutte contre les violences basées sur le genre. Les repas communautaires ont renforcé « La loi de paix intérieure de Genit Care Africa » qui est un renforcement de la cohésion sociale par une sensibilisation des femmes et des jeunes, dans un cadre de concertation basé sur une confiance mutuelle entre les jeunes/les femmes et GCA à travers un projet appelé « Manger ensemble, grandir ensemble ». Il s’agit d’une sorte de repas communautaire où un nouveau contrat social de consolidation de la paix, de la cohésion sociale et de la réconciliation nationale est négocié. C’est une sorte de plaidoyer pour un environnement pacifique et à terme, nous renforcerons les capacités de femmes et des enfants de la rue sur la paix et ceux-ci se déploieront sur les sites de jeunes générations pour une éducation de milliers d’autres Burkinabè pour une paix durable.
REMERCIEMENTS
Nous tenons a remercier toutes celles et tous ceux ceux qui nous ont apporte leur appui techniques et financiers particulièrement :
- le Dr Coulibaly O. Mireille, directrice régionale de la sante du plateau central, patronne de la campagne ;
- le Président de la délégation spéciale de la commune de Dapelgo ;
- le Directeur du lycée provincial de Dapelgo ;
- l ONG Christian Aid;
- l’Office de Développement des Eglises Evangéliques ;
- l’ONG Marie Stop International;
- l’équipe d appui des sages femmes ;
- l’équipe du CSPS de Dapelgo ;
- l’équipe des encadreurs des enfants de la rue ;
- Kady Traore et son équipe ;
- l’équipe des médias ;
- et l’ensemble des populations qui ont adhérés à la campagne.



